Atelier marche au festival de l’enthousiasme

« Rien de grand n’a été réussi sans enthousiasme. » (Emerson)

Avez vous déjà remarqué pourquoi les enfants sont capables de retenir sans erreurs tous les noms des Pokémon et leurs évolutions, alors qu’ils n’arrivent qu’à grand peine à retenir les tables de multiplication?
Pourtant, ce n’est pas sûr du tout que les Pokémons soient plus facile à retenir, c’est simplement qu’ils sont drôles et qu’ils  peuvent en discuter avec les copains à l’école. Ce qu’on ne peut pas vraiment dire des tables de multiplication…

Partant de ce constat, Nouvelle Impulsion était partenaire du Festival de l’enthousiasme, qui a eu lieu pendant le pont du 14 juillet dans la maison Libralidée, rue Monadey à Bordeaux.

Les participants à l’atelier Marche ont donc testé plusieurs types de marches différentes :

  • la marche «normale»
  • la marche du chat, inspirée du Taichi, basée sur le déroulé du pied vers l’extérieur et un parfait équilibre à tout moment
  • la marche de l’ours, d’inspiration du Taichi également, qui consiste à avancer en sautant d’un pied sur l’autre, en faisant de grands pas, bras au corps. Tout cela en parfait équilibre lors des arrêts, bien sûr!
  • la marche à reculons,  sans tourner la tête
  • la marche Afghane, basée sur la respiration, du type 3-1, inspiration sur 3 pas, blocage sur 1, expiration sur 3 pas, blocage sur 1, et on recommence.
  • la marche «Robocop», on lève le pied et la main du même coté
  • la marche «militaire», tous les participants se synchronisent pour poser les pieds
  • la marche à 4 pattes, sur les genoux et sur les pieds
  • la marche à 4 pattes, les pieds devant
  • la marche du Rondo, danse gasconne
  • la marche à cloche-pieds
  • la marche du tango, les pieds qui glissent sur le sol
  • la marche à deux, l’un à coté de l’autre, et les pieds au milieu doivent avancer en même temps. Peut se pratiquer à plusieurs pour plus de rires!

Lors de chaque expérience, les participants ont été invités à se focaliser sur leurs sensations, afin de prendre conscience des nouvelles perceptions crées par ces différentes démarches.

Et vous, saviez vous qu’il existait autant de marches différentes? En connaissez vous d’autres?

6 facteurs clefs pour impressionner

Lorsqu’on passe un entretien, qu’il soit entretien d’embauche, premier rendez-vous galant, ou la rencontre avec de nouvelles personnes, que ça soit évident ou non, nous sommes jugés. Nous sommes jugés sur le contenu de notre discours, nos réponses aux questions, notre coupe de cheveux, bien sûr. Mais ces points sur lesquels nous apportons beaucoup d’attention n’ont que peu de valeur aux yeux des recruteurs. Ce qui est vraiment attendu, c’est la présence.

Qu’est ce donc que la présence? Voici les six facteurs clefs.

  1. Confiance en soi. Je suis ici, c’est ce que je veux, et j’aime être ici.
  2. Authentique. Je sais qui je suis, et je le suis ici et maintenant.
  3. Passionné. Je connais mon parcours, j’aime ce que j’ai fait, ce que je fais et je le montre.
  4. Confortable. Je suis à l’aise avec mes interlocuteurs, je me sens bien dans mon corps.
  5. Captivant. Mes expériences m’ont beaucoup apporté, mon enthousiasme est communicatif.
  6. Enthousiaste. J’emmène mes interlocuteurs dans mon monde, je les fait rêver.

Facile non? Et pourtant c’est ce qui fera votre succès ou votre échec. Comment la développer? Facile! Et en plus c’est gratuit. Si vous êtes une femme, essayez ceci :

position de pouvoir wonderwomanposition de pouvoir course

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous êtes plutôt un homme, essayez ça :

position de pouvoir supermanposition de pouvoir ski de fond

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous avez trouvé des points communs? Ce sont deux positions de pouvoir. Si vous les adoptez pendant 2 (oui, deux) minutes, vous serez plus confiant en vous, passionné, authentique, confortable, captivant et enthousiaste. Rien que ça.

Chiche que pour votre prochain entretien de sélection, vous trouvez 2 minutes pour adopter une de ces positions dans un endroit à l’abri des regards?

Ces informations sont tirées des études menées par Amy Cuddy, des universités américaines de Rutgers University, Kellogg School of Management et Harvard Business School. Sa vidéo sur TED est la 2ème plus regardée.

7 pistes pour vivre plus longtemps en bonne santé

Parce qu’il y a beaucoup de mythes qui nous sont imposés ici ou là, voici ce qu’une équipe de chercheurs a trouvé en étudiants les populations avec le plus grand nombre de centenaires, en bonne santé. Les recherches ont été menées dans la partie montagneuse de la Sardaigne (Nuoro), sur les Iles Okinawa (partie nord de l’ile principale), les adventistes du 7ème jour qui vivent à Loma Linda en Californie.

Le résumé?

  1. Bouger de façon naturelle. Pas de tapis roulant ou autres. Juste prendre le vélo plutôt que la voiture. Monter les escaliers, porter ses sacs de courses, s’asseoir et se lever du sol, faire son jardin… Par ailleurs, la marche est le seul moyen prouvé pour réduire les troubles cognitifs
  2. Prendre le temps de ralentir. Tous ces gens prient, d’une façon ou d’une autre. Ce temps de pause permet d’inactiver la réponse inflammatoire (Alzheimer, problèmes cardio-vasculaires…) au stress du quotidien. 15 minutes par jour de décompression permettent de calmer cette réponse inflammatoire.
  3. Avoir un but dans la vie. Les japonais ont leur Ikigai, leur raison de vivre. L’année de la retraite est, avec l’année de la naissance, l’année la plus dangereuse à vivre. On perd sa raison d’être : son travail.
  4. Boire un peu de vin chaque jour. Manger beaucoup de fruits et légumes, beaucoup de haricots et de fruits secs. Chaque population a développé des stratégie pour éviter de trop manger : manger lentement, dans des petites assiettes, ne pas se resservir… Aucun régime au monde n’a jamais fonctionné pour plus de 2% de la population. On laisse tomber les régimes, on mange correctement et on fait du sport!
  5. Se connecter. Faire passer la famille en premier, s’occuper des enfants et des anciens. Développer et entretenir son réseau relationnel est une aventure au long cours, qui permet d’ajouter des années à la vie, et de la vie aux années.
  6. Ils font tous partie d’une communauté confessionnelle, quelle qu’elle soit. La religion permet de vivre en 4 et 14 années de plus si on se recueille 4 fois par mois.
  7. Ils se sont entourés avec des bonnes personnes, soit dès leur naissance, soit par choix. Les études menées par Framingham montrent que si vos 3 meilleurs amis sont obèse, alors il y a une chance sur deux que vous le soyez aussi. C’est pourquoi avoir des amis qui ont un bon mode de vie aura un impact important sur vous aussi.

Le coaching par la marche rassemble les trois premiers points. Et si vous essayiez?

Ces informations sont basées sur les recherches de Dan Buettner, que vous pourrez retrouver sur TED.

Organisation des idées et Mind-mapping

Un outil pas toujours connu, mais très simple, versatile et puissant est le mind-mapping, ou carte mentale.

Il suffit d’une feuille de papier et d’un ou plusieurs crayons de couleur et c’est partit.

A quoi ça sert? A organiser ses idées, ses pensées, ses actions. A tirer des leçons du passé, à prévoir l’avenir ( si si…), et à mieux s’organiser dans le présent.

Il est très performant sur papier, sur ordinateur, en local ou en réseau.

Le plus simple c’est de juger par soi-même, non?

Comme tous les outils, le mind mapping s’apprend, se pratique, s’utilise.

La carte mentale permet au cerveau de fonctionner «naturellement», en associant les idées dans le désordre, on va sur un thème, qui nous permet de rebondir sur autre chose, avant de revenir sur le sujet de départ. Si on travaille sur une liste, ou une présentation power point, nous n’aurons pas la vision globale nécessaire, pas de hiérarchisation, et ce sera très difficile d’ajouter une nouvelle idée.

De plus, un nouvel arrivant sur le projet saura immédiatement comprendre le sens de la carte, de part la hiérarchisation des idées.

Bref, un outil à s’approprier dès que possible!

Le télétravail

50% des aquitains actifs passent plus de un mois et demi dans leur voiture par an.

Ce n’est pas du temps productif, ni du temps de détente. C’est du temps perdu, de l’argent perdu, et de la pollution et du stress supplémentaires.

Une solution ? Le télétravail.

Pour exister, ce mode de fonctionnement nouveau doit se baser sur trois piliers :

  1. la confiance. Le télétravailleur doit faire confiance à son équipe pour lui transmettre les informations, et l’équipe doit savoir que le télétravailleur travaille, et n’en profite pas pour prendre des vacances supplémentaires.
  2. la responsabilité. Le télétravailleur doit être autonome, aussi bien dans la gestion de son emploi du temps que dans le respect travail /vie privée. Pas de courses en milieu de journée, pas de travail pendant le diner.
  3. la communication. S’envoyer des mails ne suffit pas. Le télétravailleur est joignable et communique régulièrement avec son équipe et son chef.

Les difficultés principales?

  1. le management intermédiaire doit prendre en compte les nouvelles règles du jeu. Ce n’est plus possible de surveiller les horaires. Il faut trouver une autre façon d’encadrer. Une réunion hebdomadaire avec l’ensemble des acteurs est une bonne solution.
  2. la technique. Le téléphone et les communications doivent être au niveau. Communication sécurisée et transfert d’appels doivent être intégré par tous les acteurs, DSI et standard en premier. Le partage d’écran évite le transfert intensif de gros fichiers.
  3. le financement. Mettre en place les mesures d’accompagnement du management intermédiaire a un cout. La mise en place des solutions techniques également. Pour cela, la région Aquitaine finance à hauteur de 50% les investissements, avec un plafond de 40k€.

Le management intermédiaire n’a pas un rôle facile à jouer.  En contact direct avec la production, il doit également rendre des comptes à sa hiérarchie, qui elle n’est que peu en contact avec le terrain. C’est pourquoi un accompagnement personnalisé peut souvent permettre de faciliter les changements. Et si c’était par la marche?

Un utilitaire amusant de gestion des tâches

Je voulais vous parler d’un petit utilitaire de gestion des tâches bien pratique, HabitRpg.

Résumé : ce site nous permet de gérer nos activités quotidiennes avec un aspect ludique.

Pour qui? Pour tous ceux qui savent qu’ils ont des difficultés à s’organiser, et qui en ont un peu marre de barrer des tâches à longueur de journée sans y trouver de plaisir.

(recopier une liste de tâches à moitié terminée sur une nouvelle liste de tâches , ça vous parle? Et au bout de 3 mois, votre liste tient sur 2 pages A4. Vous avez déjà essayé?)

Si en plus vous avez déjà joué à un jeux vidéo et que vous aimez ça, vous serez conquis!

utilitaire gestion des taches

Ce site permet de gagner de l’expérience et de l’or lorsqu’on finit une tâche, d’acheter des items, de tracer nos progrès sur une activité en particulier, de différencier les activités quotidiennes et uniques… Bref, tout ce qu’il faut pour mettre un peu de détente dans la gestion rébarbative des activités quotidiennes. Et donner l’impression qu’on avance! Ce qui est très important pour le moral…

Autre point important, c’est une application Freemium, à savoir que les fonctionnalités de base sont gratuites (et largement suffisantes) , mais que l’on peut acheter des bonus avec de l’argent réel.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, on peut jouer en famille, entre amis, en groupe constitué… Les équipes gagnent des bonus spécifiques. Vous n’êtes pas seuls! J’ai créé une équipe qui s’appelle «Bordeaux», inscrivez vous et notez en commentaire votre nom d’utilisateur, je vous ajouterai dans mon équipe!

Bref, si vous cherchez une nouvelle façon de réaliser vos activités, rendez vous sur https://habitrpg.com!

La marche : retour aux fondamentaux

Pourquoi ai-je choisi la marche comme outil principal? Plusieurs raisons. En voici quelques unes.

  • Je pratique énormément de sports. Musculation poids du corps, taïchi, roller, danse et marche, bien évidemment. Cette dimension sportive est indissociable de ma personnalité.
  • La marche est simple et accessible à (presque) tous. Une paire de bonnes chaussures, et c’est parti.
  • La marche est un moment de prise de recul utilisé par l’immense majorité des civilisations, à toutes les époques. Les pèlerinages chrétiens, comme Saint Jacques de Compostelle ou Rome, évidemment. Mais les musulmans ont le hadj, les péruviens le pèlerinage du seigneur de Qoyllur Rit’i, les japonais bouddhistes le chemin de Kunisaki, les hindous le Patinettampadi… Et surement bien d’autres encore.
  • La marche permet de se reconnecter à des choses simples. Avoir de bonnes chaussures. Bien respirer. Bien manger. Bien boire. Bien dormir. Écouter son corps. Lorsqu’on ne respecte pas ces règles, la punition arrive vite : on ne peut plus avancer.

Il y a mille utilités à la marche. Et si en plus, on peut joindre le mouvement physique et le mouvement intellectuel grâce au coaching par la marche, pourquoi s’en priver?

4 conseils pour créer mon jardin personnel

fleur pour massif  Et si demain j’étais un jardinier avec un grand jardin devant moi?

Et si j’avais envie de modifier un peu l’organisation de mon jardin, parce qu’elle n’est plus vraiment celle qui me plait? Je l’aime beaucoup, j’y suis attaché, mais je vois bien qu’elle ne me correspond plus. Je l’ai choyé, ce jardin, mais aujourd’hui je m’aperçois qu’il n’est pas bien arrangé, que les allées ne sont plus au milieu, que les plantes poussent au petit bonheur la chance, et que, aujourd’hui, j’ai envie d’un peu d’ordre, de calme, et de facilité à entretenir ce jardin.

Je pourrais louer un tracteur, tout arracher et retourner le sol. mauvaises herbesMais je perdrais aussi les plantes que j’aime, qui me font plaisir. Avec un tracteur, pas possible de faire dans la finesse. Les premières plantes qui repousseraient seraient des plantes pas trop jolies, mais qui poussent bien dans une terre dévastée. Je n’ai pas vraiment envie de voir ces plantes là.

Je pourrais aussi choisir de ne rien changer, et continuer mon jardinage comme avant. Rajouter encore des fleurs là, des arbres ici, des arbustes là. Le jardin resterait comme planté au hasard, sans organisation. Les allées seraient de plus en plus étroites, encombrées des branches que je n’ai pas le temps de couper, parce que les allées sont étroites et mal fichues… Les jolies fleurs disparaitraient derrière des arbustes mal fichus, qui me semblaient beaux quand je les ai plantés. Mais plus maintenant… Je n’ai pas vraiment envie de voir ce jardin là non plus.

Comment pourrais-je faire pour avoir le jardin qui me plait vraiment, et qui puisse supporter les rajouts de fleurs à droite et à gauche? Voici quelques conseils pour votre jardin :

  • Prendre du temps pour parcourir mon jardin. Parcourir toutes les petites allées, les coins un peu sombres, dans lesquels on ne va presque jamais. Prendre le temps de rechercher les jolies fleurs cachées par les rajouts intempestifs… Faire un état des lieux de ce qui me plait, et ce que je n’ai pas envie de garder.
  • Prendre une grande feuille de papier, tracer les contours de mon jardin, indiquer les arbres, plantes4les arbustes, les massifs de fleurs que je veux garder. Définir les zones libres que je pourrais investir avec d’autres plantes. Rechercher autour de moi les jolies fleurs, celles qui me plaisent et que j’aimerai bien avoir dans mon jardin. C’est vraiment important de prendre du temps pour regarder quelles nouvelles fleurs je voudrais avoir. Quelle terre est nécessaire, quel ombrage? Est ce que mon jardin est capable de fournir les conditions nécessaires à l’épanouissement de ces fleurs? Est-ce que ces fleurs sont compatibles avec le jardin que j’ai déjà?

plantes1

  • Sur mon papier, je marque les zones prioritaires dont je dois m’occuper, les zones qui auront le maximum d’effet sur l’état de mon jardin avec le minimum d’effort. Très important! Il est certain que si on enlève cet arbuste tordu, ce massif de mauvaises herbes, alors mon jardin va d’un coup beaucoup mieux respirer. Mais où sont-ils?
  • Une fois que j’ai en tête le nouveau jardin que je veux avoir, que j’ai les fleurs que je veux planter, alors il sera bien plus facile pour moi de tracer mes nouvelles allées, enlever les mauvaises herbes qui prennent énormément de place, d’air et de lumière. Profitons d’un temps clément, juste après la pluie, que la terre soit bien tendre. Lorsque la terre est bien retournée, c’est le bon moment pour planter.

jeunes poussesUne fois que le plan de mon nouveau jardin est bien tracé dans ma tête, que je sais dans quel ordre je dois m’en occuper, que je sais ce que je dois enlever, et ce que je dois y mettre à la place, que j’ai attendu le temps idéal pour m’en occuper, alors jardiner devient un vrai plaisir! Les premiers temps la terre est nue, peut sembler perturbante, voire même hostile, mais il faut laisser le temps aux graines de pousser. Les fleurs viennent vite, les arbustes un peu moins, les arbres sont plus longs.

Tout l’art du jardinier est de savoir quelle plante dans quel ordre planter pour obtenir un jardin agréable tout au long de l’année, et quelque soit le temps…

Et si vous n’avez pas la main verte, un professionnel du jardinage a toujours quelques bonnes pratiques à partager. Et vous, à quoi votre jardin idéal ressemble? Avez vous des bonnes pratiques?

 

Un proverbe chinois pour finir cet article de jardinage : «Si tes projets portent à un an, plante du riz, à 20 ans plante un arbre,  à plus d’un siècle développe les hommes.»

Nouvelle Impulsion dans le journal Sud Ouest

La librairie Psy’k & Déclik, qui accueille les conférences de Nouvelle Impulsion! est mise à l’honneur dans le journal Sud Ouest.

nouvelle impulsion dans le journal Sud ouest

Le libraire en profite pour rappeler que les conférences sur le développement personnel ont lieu très régulièrement, même si la fréquence a un peu changé.

Pas de conférences pendant l’été, mais rendez vous à la rentrée! Vous pourrez suivre toutes les dates sur le petit calendrier dans la colonne de droite.

La page du journal.

Et si demain je connaissais mes croyances?

On imagine :et si demain je connaissais mes croyances? Que se passerait-il? Imaginons ensemble!

Nos croyances sont un ensemble d’idées qui vont modifier nos comportements, alors même qu’il n’y a aucune vraie raison derrière cette modification.

Un exemple:

singe-bananes-escabeauUne expérience a été menée avec des singes dans une pièce fermée. Au milieu de cette pièce, un escabeau, en haut de l’escabeau un régime de bananes. Les singes auront donc naturellement tendance à grimper sur l’escabeau pour récupérer les bananes et les manger.

L’expérience était que à chaque fois qu’un singe montait sur l’escabeau, la pièce toute entière prenne une douche d’eau froide, les singes avec. Ceci n’est bien évidemment pas du gout des singes. Au bout d’un petit nombre de fois, les singes vont commencer à battre celui qui aura eu l’audace de monter sur l’escabeau. Rien que de bien logique pour l’instant.

Dans la suite de l’expérience, les singes vont être remplacés un par un. Et chaque nouveau singe essayera de monter sur l’escabeau, et chaque nouveau prendra une volée de coups. Au bout d’un certain temps, la violence s’exercera dès l’entrée du nouveau, même sans tentative de grimper sur l’escabeau. Et le niveau de violence à chaque entrée augmentera. Et ceci même si tous les singes ont été remplacés!

Et c’est là où l’on voit le pouvoir des croyances. Plus aucun singe n’a été soumis à la douche froide, plus aucun singe ne sait l’origine de la violence envers les nouveaux. Mais pourtant, la violence continue…

Même si nous ne sommes pas des singes, nos croyances nous façonnent. Au hasard:

  • si j’arrête de fumer, je vais grossir
  • si je dis non, les gens ne m’aimeront plus
  • j’ai besoin d’être riche pour être heureux
  • autre variation: si je gagne juste 300€ de plus, je serai heureux

Et vous? Quelles sont vos croyances?

Croyez vous qu’il est impossible de marcher sur l’eau?

Et si demain on arrêtait la voiture?

On imagine : et si demain on arrêtait la voiture? Que se passerait-il? Imaginons ensemble!

Hier, j’habitais loin de mon travail.

Je devais prendre ma voiture, attendre dans les embouteillages pendant 2 heures chaque jour (1h aller, 1h retour), passer encore 20 minutes à me garer (si j’ai un parking devant chez moi, sinon c’est 40 minutes). Et oui, à Paris, un tiers des automobilistes en train de conduire cherchent une place! Cela génère du trafic supplémentaire, donc des embouteillages, de la pollution, des taux élevés de particules fines, de énervement supplémentaires dont personne n’a besoin… En une heure de route, on peut facilement se faire faire une queue de poisson, doubler par un scooter qu’on avait pas vu par la droite, louper sa sortie parce que dans la file de droite personne ne veut me laisser passer…  Forcément, le stress augmente!

Sans compter les couts: le prix d’achat de la voiture, l’assurance, le carburant, les réparations de la voiture, le rétroviseur qu’un vandale a arraché…

Sur la base d’un parcours annuel moyen de 12 800 km, le prix de revient annuel d’une voiture en 2012 est de 4 350 €. (pièces et accessoires 920 €, péages et
stationnement 150 €, carburants et lubrifiants 1 370 € ,  entretien et
réparations 600 €,  assurance 190 € ).

Plus les accidents de la route! 3 645 personnes ont été tuées sur les routes en 2012. Et 40 fois plus de blessés…

D’un autre coté, imaginons la vie sans voiture.

Et si demain on arrêtait la voiture?

Plus de problème de parking. On retrouve toujours son vélo, il est en bas de chez soi. Un parking où on pouvait mettre une seule voiture peut contenir quelques 8 vélos! Plus de peur de s’être fait vandaliser son vélo, et même au cas où, les réparations ne couteraient que trois fois rien, du fait de l’abondance des pièces de rechange et de la possibilité de le faire seul.Sur la route, plus de peur de se faire écraser ou polluer, il n’y a que des vélos! Plus non plus de feux rouges, de stops ou de sens interdits!

De plus, les impôts locaux vont diminuer, car les voitures abiment beaucoup plus vite le revêtement de la chaussée.

Fini une grande partie des problèmes de santé. Finis les maux de dos (le vélo muscle aussi le dos!). Finis les problèmes cardio-vasculaires. Finie la surcharge pondérale.

Comment pourra-t-on faire face aux inconvénients?

Pour aller faire les courses? Vu qu’il n’y a plus de voitures, les commerces de proximité vont revivre. Les agriculteurs et/ou transports livreront directement au pied des habitations. Cela permettra de manger des produits locaux, de saisons, donc moins chers.

Quand il pleut, on est mouillé! Bah oui. Ça, c’est sur. Mais on peut largement installer un parapluie sur son vélo, ou porter une cape de pluie… Ou on peut aussi se changer en arrivant.

Et si demain on arrêtait la voiture? Ça changerait quoi pour vous?

Et si demain je savais décrire mes émotions?

décrire mes émotionsOn imagine : et si demain je savais parfaitement décrire mes émotions ? Que se passerait-il? Imaginons ensemble!

Je me lèverai le matin, j’ouvrirai ma fenêtre, je respirerai le grand air. Mon corps se réveillera, l’oxygène affluera dans mon cerveau, je serai content d’être en vie, ce jour encore. Je le partagerai avec mon conjoint. Ce partage renforcera notre connexion émotionnelle, et par le système des vases communicants, mon conjoint se sentira également heureux.

Je prendrai ma voiture. Je me ferais coincer dans les embouteillages, je perdrai 20 minutes, comme à chaque trajet. Cela m’énervera, je me sentirai impuissant, mais pas résigné. Je serai furieux contre moi-même d’avoir trainé 5 minutes au lit, ce qui me fait arriver en même temps que tout le monde. Je prendrai conscience de cet état. Je me dirai qu’il faut que je trouve une solution pour ne pas y passer autant de temps. A l’occasion d’un arrêt, je noterai dans mon petit carnet les émotions qui me viendront, et les solutions que je trouverai pour y remédier: acheter un scooter, mettre mon réveil 10 minutes plus tôt, proposer à mon patron que je télé-travaille…

Et si demain je savais parfaitement décrire mes émotions? J’arriverai au travail. J’aurai oublié ma colère. Je me concentrerai sur mes défis du jour, cela m’inspirera et me donnera confiance. Je ferai le tour des collègues proches de mon bureau. Mon état d’esprit positif et constructif rejaillira inconsciemment sur eux. J’améliorerai également leur journée. Je parlerai à mon patron du télétravail, il sera étonné, c’est la première fois qu’on lui en parlera. Il regardera avec la RH, et m’en reparlera en fin de semaine.

Ma journée se terminera, je serai fourbu, éreinté, mais pourtant fier de moi. J’aurai dépassé mes objectifs. Je raccrocherai au porte manteau mes états d’esprits négatifs, mais j’emmènerai à la maison mes succès.

Et si demain je savais parfaitement décrire mes émotions? Je foncerai à mon sport préféré. Je serai impressionné lorsque je ferai face à un adversaire plus habile et rapide que moi, et malgré ma volonté de vaincre, je reconnaitrai ma défaite. L’amertume sera vite remplacée par l’épuisement physique et intellectuel de celui qui se donne à fond! La sérénité m’envahira. J’aurai tout donné, j’en serai fier!

En arrivant chez moi, je reprendrai mon petit carnet. Je regarderai mes notes de la journée, et je me souviendrai des bonnes émotions qui m’ont traversées aujourd’hui. Le sourire me montera aux lèvres. Bonne journée aujourd’hui!

Et si demain deviendra alors et lorsque demain!

Et vous, si demain vous pouviez vous dire «je sais bien décrire mes émotions», qu’est ce que cela changerait dans votre vie?

 

Et si demain je sortais de ma zone de confort?

On imagine :et si demain je sortais de ma zone de confort? Que se passerait-il? Imaginons ensemble!

Je me lèverai le matin. D’habitude je me traine jusqu’à mon café, la tête dans le brouillard. Demain, je déciderai d’ouvrir la fenêtre pour aérer ma chambre, et je ferai quelques étirements souples pour préparer mes articulations à ma journée. Ces étirements augmenteront la circulation du sang, oxygèneront mon cerveau. Je me sentirai prêt!

Et si demain je sortais de ma zone de confort?D’habitude, je dis juste «Bonjour, merci, au revoir» à la boulangère. Demain, je lui ferai  remarquer qu’elle a changé de coupe de cheveux. Elle sera très fière que quelqu’un fasse attention à elle au point de le remarquer. Elle me gratifiera d’un grand sourire.

D’habitude, je vais directement de ma voiture à mon poste de travail. Demain, je prendrai le temps de saluer les gens avec qui je travaille, et j’échangerai quelques mots avec eux: le temps qu’il fait, les embouteillages… La journée commencera sur une bonne note, en douceur, les documents que j’attends depuis 3 jours arriveront comme par magie sur mon bureau deux heures après.

Et si demain je sortais de ma zone de confort? D’habitude, je rentre chez moi et je passe ma soirée à regarder la télé. Demain, je m’inscrirai sur un site de sorties, et j’irai assister à un concours d’épépineur de groseille à la plume d’oie, ou bien une conférence sur la gestion des émotions, ou bien participer à un entrainement trail de nuit! Je rencontrerai plein de gens passionnés qui m’apprendront énormément de choses. Je prendrai le temps de leur poser des questions, et ils seront très heureux de me répondre!

D’habitude, je me couche encore énervé de ma journée. Demain je prendrai quelques minutes de relaxation pour moi: prière, méditation, détente afin d’apaiser mes angoisses et mes colères. Et je dormirai bien mieux!

Et si demain deviendra alors et lorsque demain!

Et vous, si demain vous sortiez de votre zone de confort, qu’est ce que cela changerait dans votre vie?