Et si demain on arrêtait la voiture?

On imagine : et si demain on arrêtait la voiture? Que se passerait-il? Imaginons ensemble!

Hier, j’habitais loin de mon travail.

Je devais prendre ma voiture, attendre dans les embouteillages pendant 2 heures chaque jour (1h aller, 1h retour), passer encore 20 minutes à me garer (si j’ai un parking devant chez moi, sinon c’est 40 minutes). Et oui, à Paris, un tiers des automobilistes en train de conduire cherchent une place! Cela génère du trafic supplémentaire, donc des embouteillages, de la pollution, des taux élevés de particules fines, de énervement supplémentaires dont personne n’a besoin… En une heure de route, on peut facilement se faire faire une queue de poisson, doubler par un scooter qu’on avait pas vu par la droite, louper sa sortie parce que dans la file de droite personne ne veut me laisser passer…  Forcément, le stress augmente!

Sans compter les couts: le prix d’achat de la voiture, l’assurance, le carburant, les réparations de la voiture, le rétroviseur qu’un vandale a arraché…

Sur la base d’un parcours annuel moyen de 12 800 km, le prix de revient annuel d’une voiture en 2012 est de 4 350 €. (pièces et accessoires 920 €, péages et
stationnement 150 €, carburants et lubrifiants 1 370 € ,  entretien et
réparations 600 €,  assurance 190 € ).

Plus les accidents de la route! 3 645 personnes ont été tuées sur les routes en 2012. Et 40 fois plus de blessés…

D’un autre coté, imaginons la vie sans voiture.

Et si demain on arrêtait la voiture?

Plus de problème de parking. On retrouve toujours son vélo, il est en bas de chez soi. Un parking où on pouvait mettre une seule voiture peut contenir quelques 8 vélos! Plus de peur de s’être fait vandaliser son vélo, et même au cas où, les réparations ne couteraient que trois fois rien, du fait de l’abondance des pièces de rechange et de la possibilité de le faire seul.Sur la route, plus de peur de se faire écraser ou polluer, il n’y a que des vélos! Plus non plus de feux rouges, de stops ou de sens interdits!

De plus, les impôts locaux vont diminuer, car les voitures abiment beaucoup plus vite le revêtement de la chaussée.

Fini une grande partie des problèmes de santé. Finis les maux de dos (le vélo muscle aussi le dos!). Finis les problèmes cardio-vasculaires. Finie la surcharge pondérale.

Comment pourra-t-on faire face aux inconvénients?

Pour aller faire les courses? Vu qu’il n’y a plus de voitures, les commerces de proximité vont revivre. Les agriculteurs et/ou transports livreront directement au pied des habitations. Cela permettra de manger des produits locaux, de saisons, donc moins chers.

Quand il pleut, on est mouillé! Bah oui. Ça, c’est sur. Mais on peut largement installer un parapluie sur son vélo, ou porter une cape de pluie… Ou on peut aussi se changer en arrivant.

Et si demain on arrêtait la voiture? Ça changerait quoi pour vous?